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Les outils de sensibilisation

Dans le contenu de nos assiettes, des choix de société plus justes et solidaires. La nourriture a le pouvoir de nous rassembler mais aussi de nous diviser quand notre système alimentaire devient inéquitable, quand des paysans d’ici et d’ailleurs ne peuvent plus vivre dignement de leur travail, quand des millions de personnes souffrent de la faim. Pour découvrir la face cachée de nos consommations, nous avons imaginé plusieurs jeux pédagogiques, diffusé des documentaires, animé des ciné-débats et des conférences.

Dessin d'huile, sel et poivre

Fresque - La face cachée de la pâte à tartiner industrielle

Le but de ce jeu de 36 cartes est de découvrir la face cachée d’une pâte à tartiner industrielle. Sur les mêmes bases pédagogiques que les autres fresques du climat, de la biodiversité, etc, il s’agit de découvrir de manière ludique et collaborative les enjeux environnementaux, sociaux et économiques liés à notre alimentation (ici, l’écosystème alimentaire industriel qui se cache derrière cet aliment, les impacts des différentes filières proposant les ingrédients, mais aussi les solutions alternatives).

Cette fresque a été animée lors de divers évènements (Foire bio du Humus, Festival Food justice, Fête paysanne, Étonnant festin…).

Photo d'un atelier Fresque de la pâte à tartiner industrielle

Les films diffusés tout au long du projet

Nous avons fait le choix de diffuser des films engagés, suivis de débats.

Dessin de banane
Affiche du film documentaire Keka Wongan notre cacao

Mars • Keka Wongan - Notre cacao

Nous suivons la naissance d’un atelier de transformation du cacao en chocolat au CRA d’Ebolowa au Cameroun, et sur la construction d’une filière locale équitable avec la collaboration de la coopération entre « Nantes Terre Atlantique ».

Affiche du film documentaire Tapis vert

Juin • Tapis vert - L'homme qui arrêta le désert

Après avoir constaté l’avancée rapide du désert dans son village, Yacouba Sawadogo, décide de tout abandonner pour lutter contre cette terre aride, en pratiquant une technique spéciale et ancestrale.

Affiche du film documentaire Pour quelques bananes de plus, le scandale du chlordécone

Juin • Pour quelques bananes de plus

Aux Antilles, 9 personnes sur 10 ont du chlordécone dans le sang. Ce pesticide a causé l’augmentation du nombre de cancers et de prématurés, pollué les rivières et contaminé un tiers des terres agricoles… jusqu’à la politique.

Affiche du film documentaire Amuka

Juin • Amuka, l'éveil des paysans congolais

La République Démocratique du Congo pourrait nourrir près d’1 personne sur 2 sur Terre. Pourtant un congolais sur 6 souffre de la faim. Face à ce paradoxe, les paysans se regroupent en coopératives agricoles. Une poignée d’entre eux nous partagent leur quotidien, celui de tous ceux qu’ils représentent.

Affiche du film documentaire La part des autres

Octobre • La part des autres

Le film pose un regard sur l’appauvrissement tant des producteurs que des consommateurs et interroge les conditions d’un accès digne pour tous et toutes à une alimentation de qualité et durable. 

 Débat avec les intervenants·es suivants : Jean Roger (Président des CIVAM Auvergne), Clémence Rebourg (doctorante sur l’intégration des enjeux d’accessibilité sociale de l’alimentation aux politiques alimentaires territoriales) et René Roger (Épicerie solidaire du Secours Catholique « la Marguerite » à Riom).

Les conférences

La face cachée de nos consommations alimentaires - Philippe Pointereau

Philippe Pointerau, délégué au développement Solagro, explique les conséquences de nos consommations de produits issus d’une agriculture mondialisée, et donne des solutions pour réduire la déforestation importée dans nos assiettes, dans un contexte de dérèglement climatique, de l’effondrement de la biodiversité et de l’épuisement des ressources naturelles. Il s’appuie sur leur dernière étude : « La face cachée de nos consommations, quelles surfaces agricoles et forestières importées dans nos aliments en France ? ».

Conférence animée par Jacob Guimont, jeune bénévole

Climat dans nos assiettes en solidarité avec les Pays du Sud - Omar Bessaoud

Afin de sensibiliser de façon plus large sur la question du « Climat dans nos assiettes en solidarité avec les Pays du Sud », nous avons invité le Professeur Omar Bessaoud à Clermont-Ferrand pour une conférence débat.

Dessin d'oignon

Pourquoi s'engager ?

Le secteur de l’agriculture et de l’alimentation (de la parcelle au traitement des déchets alimentaires) émet environ 170 MteqCO2, soit plus de 30% des émissions de gaz à effet de serre en France. Source WWF rapport Vers une alimentation bas carbone saine et abordable.

Concrètement, une tomate hors saison, poussant dans une serre chauffée au gaz émet environ 10 fois plus qu’une tomate de saison. Une mangue importée en avion c’est 60 fois plus de CO2 qu’une pomme française. Source ADEME.

Le contexte actuel (crise sanitaire et conflits) met en lumière la vulnérabilité d’un système alimentaire mondialisé aux pratiques peu respectueuses du Vivant. Les urgences climatiques et sociales nous imposent d’accélérer et de généraliser les Transitions agricoles et alimentaire grâce à des approches territoriales et coopératives. La souveraineté alimentaire des territoires est un enjeu stratégique pour l’avenir et une alimentation saine, durable et accessible à tous et toutes doit faire partie des Biens Communs à l’instar de l’Eau et de la Terre.

Les bonnes pratiques à adopter pour réduire l'impact carbone de notre alimentation

Réduire au maximum les emballages alimentaires : préférer le vrac. 85% des emballages jetés par les ménages français sont des emballages alimentaires.

Réduire le gaspillage alimentaire : cuisiner les restes et composter au maximum. En France, sur l’ensemble de la chaîne de production, 10 millions de tonnes d’aliments sont gaspillées par an, soit par 150 kg/an/personne.

Préférer les aliments de saison produits localement et de manière biologique. Les bons réflexes pour manger bio sans se ruiner et rester en bonne santé.  / Les effets sur la santé d’une exposition aux peticides.